terça-feira, 29 de julho de 2008

L'humanité derrière les barbelés


C'est l'une des portes d'entrée de la Suisse. Beaucoup s'y présentent sans papiers ni bagages, mais avec le cœur plein d'espoir. Reportage au Centre romand d'enregistrement des demandeurs d'asile de Vallorbe, à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés.
Vue de l'extérieur, la bâtisse n'est pas vraiment engageante: murs de ciment, clôtures métalliques, caméras de surveillance et barbelés. A la porte principale, des hommes en uniforme stoppent les inconnus et contrôlent systématiquement toute personne qui entre.
«On pourrait effectivement avoir l'impression d'être dans une prison, constate Philippe Hengy, directeur du Centre d'enregistrement et de procédure de Vallorbe, dans le canton de Vaud. Mais à la différence d'une prison, les poignées des portes sont toutes à l'intérieur.»
Les quelque 200 demandeurs d'asile de ce centre géré par l'Office fédéral des migrations (OFM) sont libres de sortir. Mais à leur retour, ils sont fouillés par les agents de sécurité: alcool et objets dangereux doivent rester à l'extérieur. Il suffit de peu de choses pour faire exploser les tensions qui flottent entre les dizaines d'éthnies présentes dans cette ancienne caserne militaire.
Dans les dortoirs, il n'y a aucune séparation basée sur la nationalité. «Nous n'en avons pas la disponibilité logistique, explique Philippe Hengy. Et de toute façon, nous ne voulons pas créer de mini-ghettos au sein d'une structure d'accueil.»


IBRAHIMA BARRY / PORTUGAL
TEL:964943576

1 comentário:

Victoria P. disse...

Igualmente este também é muito bonito.